Eurovelo 6,  Turquie

Jour 68-73 : Istanbul (10km)

De Rusé à Istanbul en bus… un périple !

Aller à Istanbul depuis Rusé en bus avec un vélo est un périple. Nous partons à 18h de la ville bulgare avec nos vélos rangés soigneusement dans les soutes du car. Les soutes étant grandes, nous avons pu les transporter debout sans le moindre démontage ! Nous sommes sales car nous avons pédalé aujourd’hui 60 km dans la poussière sans pouvoir prendre de douche entre-temps. Mais nous sommes agréablement surpris par la qualité de service de la compagnie de bus Metro. Le véhicule est moderne avec des écrans, des prises USB, le wifi et des sièges légèrement inclinés. On a même le droit à des boissons chaudes et froides et à des snacks gratuits ! Pour 25€ par personne… on reviendra !

Le trajet va durer 11 heures et nous nous rendons vite compte que nous pouvons dire adieu à notre nuit de sommeil. Il est inconfortable de dormir assis et le bus s’arrête toutes les 2h en allumant les lumières, en ouvrant les portes et en criant quelque chose en turc qui doit vouloir dire : « On se réveille les zombies c’est la pause de 30 mn au bord de la route où vous aurez l’opportunité de faire vos besoins dans des chiottes à la turque sales !« . Et à la frontière c’est encore plus long. On s’arrête une première fois pour les achats en duty free où les prix sont indiqués en euros pour que les clients ne comprennent pas qu’ils payent finalement plus cher qu’ailleurs. Puis on s’arrête à la douane bulgare et enfin à la douane turque qui, en plus de vérifier nos passeports, passe la totalité des bagages du bus au peigne fin.

Traverser Istanbul à vélo !

Nous ne savons pas encore où sera le terminus du bus dans Istanbul. Charles demande à l’hôtesse de terre, qui a l’air de nous dire qu’il est dans le quartier de Eminonu, en plein centre-ville donc. Mais bon, elle comprend l’anglais comme nous le turque, donc on est sceptiques (mais on espère secrètement). Finalement, le bus arrive à 10 km du centre-ville dans une grosse gare routière et s’arrête. Tout le monde descend. Il est 6h, le soleil se lève à peine, nous avons dormi 2h grand max, nous ne nous sommes pas lavés depuis avant-hier et nous devons traverser Istanbul à vélo pour rejoindre notre hôtel. Youpi. On se prépare comme on se préparerait au combat : GPS check, casque check, lumières clignotantes check, frontales check.

La fatigue rend le trajet laborieux et Istanbul n’est pas ce qu’on pourrait appeler une ville « vélo friendly« . Mais finalement, nous nous en sortons plutôt pas mal. Charles nous guide avec brio dans ce dédale (merci l’appli maps.me) et le trafic n’est pas encore intense à cette heure là. La ville se présente à nous au réveil, baignée d’une chaude lumière matinale. Nous savons instantanément que nous allons nous y plaire. En arrivant à l’hôtel vers 8h, il est bien sûr trop tôt pour prendre possession de notre chambre mais les employés arrivent finalement à nous en libérer une 30 minutes plus tard. Oh joie et allégresse… une douche 😍 ! D’ailleurs, on en profite pour remercier les collègues de Canal+ grâce à qui on a pu faire péter un 4* pendant une semaine !

Le charmant quartier de Galata et ses chats

Après un repos bien mérité, nous sortons à midi de notre terrier pour découvrir le quartier où nous logeons : Galata. Ce n’est pas le plus pratique pour arriver en vélo car il se situe sur une colline pentue traversée d’escaliers, mais c’est un des plus typiques et animés. Nous déambulons dans ses minuscules ruelles remplies de boutiques. Il y a de la vie dans tous les sens. Des petits commerces en veux tu en voilà, qui vendent de quoi manger, de quoi boire, de quoi fumer, de quoi décorer, de quoi s’habiller, de quoi réparer… Il y a autant de vendeurs que de badauds… et que de chats aussi ! Ou plutôt de pachas : ils sont traités comme des rois ici ! Et que je m’allonge sur les coussins des bars, et que je me délecte des restes des restaurants et que je me fais caresser par les passants. Ils ont même des gamelles d’eau et de nourritures et des niches à leur disposition un peu partout. Les stambouliottes les bichonnent et la municipalité s’occupe même de nourrir et de vacciner les animaux errants. Ça fait plaisir de voir une ville qui prend soin de ses animaux… Enfin de certains car les moutons finissent plutôt en kebab dans les assiettes.

Nous découvrons la cuisine turque dans un petit restaurant qui propose des assiettes de mezze. Wow c’est bon ! C’est une explosion de saveurs en bouche pour seulement 4€ l’assiette… On va se faire plaisir 😁

La rue Istiklal : interminable et bondée

On continue notre balade dans la rue commerçante de Istiklal qui mène jusqu’à la fameuse place Taksim. Il y a des boutiques en tout genre, de la grande enseigne internationale au petit magasin local. Ça tombe bien car Cécile doit acheter des vêtements adéquats. On est dans un pays musulman et les petits débardeurs et shorts ne sont pas toujours bien acceptés paraît-il. On voit pourtant certaines femmes en tenue légère mais la grande majorité est bien couverte. Ça reflète bien l’ambivalence de cette grande ville, entre tradition et « modernité » (selon notre vision occidentale). Par ailleurs, nous sommes hallucinés par la foule. C’est lundi et la rue est bondée. On vient y faire du shopping mais on profite aussi de la musique d’artistes de rue et des odeurs des nombreuses pâtisseries turques (auxquelles on ne résiste pas).

Levé de lune depuis le rooftop de l’hôtel

Exténués par notre voyage, nous décidons de rester au restaurant de l’hôtel ce soir. Situé sur le toit de l’immeuble, il offre un panorama exceptionnel sur Istanbul et le Bosphore. Nous avons même le droit à un levé de lune grandiose sur la péninsule asiatique et ses lumières (Charles n’avait malheureusement pas le bon objectif pour rendre justice à la beauté du moment).

Visite guidée de la corne d’or

Le sommeil a été réparateur. Il ne manque plus qu’un délicieux petit déjeuner sur le toit de l’hôtel pour que nous soyons fin prêts à démarrer cette nouvelle journée. Au programme : « free tour » pour changer ! On se rend à pieds sur la corne d’or pour partir à la découverte du quartier historique d’Istanbul. C’est LE coin des touristes. Notre visite guidée nous permet d’avoir une vue d’ensemble de la ville et les infos de base pour mieux comprendre son histoire. « Ah bon, Istanbul était la capitale de l’est de l’empire romain sous le nom de Constantinople ? Ah bon, Turques et Ottomans c’est pas la même chose ?« . On découvre de nombreux monuments mais les mosquées sont quand même les édifices les plus impressionnants ! À midi, nous essayons de trouver un restaurant typique mais nous finissons dans un repère à touristes, comme tout le monde.

Feu d’artifice de couleurs et d’odeurs au Grand Bazar

Nous poursuivons notre visite par le Grand Bazar : un immense marché (labyrinthe) couvert avec des centaines d’échoppes où l’on peut acheter de « l’artisanat local ». Enfin officiellement, car officieusement nous savons tous que c’est essentiellement de la chinoiserie. M’enfin, l’ambiance est typique, elle. Il y en a de toutes les couleurs et de toutes les odeurs dans ce brouhaha. Les commerçants interpellent les passants pour goûter leurs confiseries ou pour montrer leur plus beau foulard « Chanel », des vieux turques devisent sur des tabourets minuscules avec un thé à la main, des serveurs préssés livrent des repas aux boutiques alentours, des touristes tentent de négocier le prix de leurs souvenirs…

« We have a skirt problem » dans la mosquée bleue

Nous continuons notre immersion dans une des plus belles mosquées de la ville : la Mosquée bleue. Ce n’est pas l’heure de la prière, nous pouvons rentrer gratuitement si nous sommes vêtus convenablement. Pour Charles c’est bon, jean et t-shirt suffisent. Cécile, elle, doit enfiler en plus de sa robe longue un t-shirt manches longues et un pull qu’elle porte en guise de foulard. Mais à l’entrée, un garde l’interpelle et dit à son collègue : « We have a skirt problem« . Mince, la robe est longue mais trop moulante sans doute ! Mais pas de soucis, des longues jupes et des voiles sont gratuitement à disposition des visiteurs. C’est donc bien équipés que nous rentrons à l’intérieur pour nous rendre compte que la mosquée est en rénovation et qu’on ne voit rien des mosaïques du dôme principal… Déception !

On se prend deux cartons !

C’est bien beau de se balader, mais n’oublions pas que nous avons deux vélos à emballer pour revenir en France par avion ! Nous nous dirigeons vers une boutique de vélos en espérant trouver deux cartons vides. Nous croisons sur la route un Russe avec un vélo et un gros carton ! Il est venu de Saint Petersbourg à Istanbul en deux roues et doit lui aussi prendre l’avion. Il nous indique où il a trouvé son gros carton. Bingo, nous arrivons dans le quartier des boutiques de bicyclettes et nous trouvons deux cartons à vélo vides que le gérant nous vend 6 euros. Et oui, n’oublions pas que nous avons affaire à des commerçants ! Pas fous ces turques ! Nous revenons soulagés à l’hôtel, plus qu’à trouver du scotch et quelques bouts de carton pour caler le tout (ça c’est ce qu’on croyait).

Donnez-nous du restaurant turque !

Le soir, nous partons à la recherche d’un boui boui où se restaurer. Donnez-nous de la turquerie, du restaurant local, des petits prix et de la bonne bouffe ! Finalement, nous ne trouvons pas de petites échoppes mais des restaurants bien typiques dans une petite place remplie de Turques qui mangent des kebabs, boivent du rakia (alcool à l’anis), fument le narguilé et jouent au backgammon. Charles commande un chich taouk (brochettes de poulet) et Cécile une pita végétarienne. On se régale bien et on décide d’acheter des pâtisseries locales sur le chemin du retour, dont le fameux Baclava : un feuilleté au miel, à la pistache et aux noix. Qu’est ce que c’est gras 😲. Plus gras que ça, il faudrait directement croquer dans une motte de beurre. Charles adore, Cécile est écoeurée.

Ortakoy : un charmant quartier entre terre et mer

C’est encore un soleil radieux qui se lève aujourd’hui sur Istanbul. Nous décidons de découvrir la rive européenne du détroit du Bosphore. Nous prenons le bus en direction d’Ortakoy. Il s’agit d’un quartier au bord de l’eau, au pied d’un pont qui relie les continents européen et asiatique. De là, nous voyons le bout de la corne d’or et l’Istanbul asiatique. Nous visitons une magnifique mosquée les pieds dans l’eau et nous nous baladons dans le quartier côté mer puis côté terre. Nous tombons dans un centre-ville très bobo et très local où nous prenons une assiette de mezze. Nous avons aussi repéré une magnifique pâtisserie pour prendre nos desserts… Nos estomacs tournent à plein régime ici !

Bebek : le Saint Tropez turque

Cette aprem, direction Bebek ! Un quartier un peu plus loin encore le long de la rive européenne. C’est un peu le Saint-Tropez turque ici. Les gens sont sapés, les yachts rutilants sont à quai… Il y a même une piste cyclable et des bornes à vélos dit ! Quand certains sirotent un cocktail sur la terrasse d’un bar branché, d’autres sont installés autour d’une table de camping à boire des bières et à jouer aux cartes. Il y en a aussi qui se baignent dans l’eau émeraude. Étant donné le nombre de méduses qu’on voit dans la mer et tous les bateaux polluants, nous préférons nous abstenir… En fin de journée, nous revenons à l’hôtel en bus et nous expérimentons les joies des embouteillages stambouliottes aux heures de pointes. Puis nous mangeons dans un restaurant de Galata. Vraiment parfait ce quartier pour séjourner !

Sacrée Sainte Sophie !

On s’habitue très vite au luxe. Plus vite qu’au camping 😂. Lors du petit-dej, nous voyons de notre rooftop que le temps est plus nuageux. Nous voulons retourner dans le quartier historique car il y a tant de choses à y voir ! Mais cette fois-ci, on y va en tram. On vous l’a dit, on s’habitue très vite au luxe ! Après une longue file d’attente, nous rentrons dans les jardins du palais Topkapi qui mènent à l’entrée du musée et au harem. Leur visite est vivement recommandée par tous les guides. À tel point qu’il y a une foule incroyable. Non, ça ne sera pas pour nous, on préfère passer notre tour et tenter notre chance à Sainte Sophie : une ancienne basilique construite par l’Empire Romain et transformée en mosquée par l’Empire Ottoman. C’est bondé aussi ! On prend notre courage à deux mains et on fait la queue. C’est l’heure de la prière, les imams de Sainte Sophia et de la mosquée bleue juste en face font entendre leur plus belle voix. On a l’impression que c’est un battle pour savoir lequel des deux arrive à chanter le plus longtemps sans respirer. Ouf, nous entrons enfin. Alors oui, la mosquée est impressionnante par sa taille et par son histoire, mais nous la trouvons finalement plus belle de l’extérieur que de l’intérieur : en partie caché par des échafaudages.

Visite souterraine : Serefiyi Cisternas

Après une pause déjeuner dans un fast food américain qui s’autoproclame « roi des burgers » (eh oui, on ne se refait pas), nous faisons un tour aux Serefiyi cisternas. Afin d’alimenter la ville en eau, les Romains avaient aménagé des « citernes » qui sont en fait de grandes réserves d’eau qui ressemblent maintenant à des chapelles souterraines soutenues par de grandes colonnes. La plus grande est actuellement en rénovation (elle aussi), nous visitons donc celle-ci qui a été découverte et aménagée pour la visite il y a peu.

C’est la fête du carton !

Alors que nous nous dirigeons vers le marché des épices, nous nous retrouvons dans un quartier de vendeurs de chaussures fraîchement livrés. Les commerçants s’agitent pour vider et ranger la marchandise du conteneur. Il y a des tas de cartons partout, c’est de la folie ! Chic, on en profite pour en prendre quelques-uns (gratuitement cette fois 😅) qui nous permettront de caler nos vélos. Et on trouve même du scotch. On continue notre balade dans le Bazar aux épices qui est tout aussi agréable à visiter que le Grand Bazar.

Croisière sur le Bosphore

C’est déjà la fin d’après midi et nous avons juste le temps de rejoindre l’embarcadère d’Eminonu pour prendre le dernier bateau de croisière sur le Bosphore. C’est partie pour 2h de visite du détroit… assis 😁. On se demande vraiment si parfois la vie de touriste n’est pas plus fatigante que celle de cycliste. Le ciel est un peu couvert mais il nous offre de beaux rayons de soleil par-ci par-là et une douce lumière chaude de fin de journée. Qu’Istanbul est belle ! Vue de la terre ou de la mer, il y a de la beauté sous tous les angles, du bord de l’eau aux pointes des minarets, des denses quartiers populaires aux collines luxueuses… Même les gens sont beaux, comme si la ville déteignait sur ses habitants. Nous revenons à l’hôtel des étoiles plein les yeux. Sur le pont de Galata, les pêcheurs remballent leur équipement, les mouettes par centaines se délectent des restes de la pêche et les restaurants servent leurs premiers poissons grillés. Quant à nous, nous préférons finir la soirée dans notre quartier à manger des mezzes.

Emballage de vélo : 1ère tentative

Ça y est, c’est notre dernière journée à Istanbul et comme prévu, il pleut. Ça tombe bien, nous devons emballer nos vélos. Alors que nous pensions avoir trouvé tout ce qu’il nous fallait, nous nous rendons compte que les cartons à vélo sont trop petits. Non, on a beau démonter les deux pneus et retourner le vélo dans tous les sens, ça ne rentre pas. En effet, le carton est pour un vélo de 26 pouces… et nous avons des 28″ ! On a le droit de retourner dans le quartier des vendeurs de bicyclettes, sous la pluie, pour trouver deux cartons plus gros. Dès la première boutique, le gérant nous présente à un homme qui aurait ça en stock. Il nous amène à un entrepôt où il deplie les cartons de nos rêves : grands, solides et en bon état. Bien sûr, il veut nous faire payer cher pour ces petites merveilles qu’il a eu, rappelons-le, gratuitement en achetant ses vélos ! Oui mais ce sont des cartons « originaux » paraît-il 😂. On négocie rapidement mais nous n’avons pas le temps de jouer le jeu du « on va voir ailleurs s’il y a moins cher« . Du coup on paye quand même 18 euros la paire. Mais bon, pour des cartons « originaux » ça vaut le coup, non ?

Emballage de vélo : deuxième tentative

Nous revenons à l’hôtel une fois de plus les bras chargés de cartons. Les réceptionnistes doivent nous prendre pour des fous, des passionnés du carton qui traversent le monde pour compléter leur collection. En tout cas, les vélos rentrent dedans juste en démontant la roue avant et les pédales, en tournant le guidon et en enfonçant la selle. C’est parfait ! On cale le tout avec des sacs et des petits cartons, on renforce la boîte là où il faut, on la ferme avec des mètres et des mètres de scotch et le tour est joué… 3h plus tard 😅. De toute façon, il pleut toujours autant alors nous en profitons pour glander au lit devant une série… Et on a même pas de remords ! Le soir, nous sortons profiter de Galata une dernière fois sous la pluie. On se dit que c’est Istanbul et ses vendeurs de cartons qui doivent pleurer notre départ. Charles en profite pour prendre son dernier Baclava, et les 8000 calories qui vont avec, et nous rentrons nous coucher le ventre rempli mais le cœur léger.

Bye bye Istanbul !

Réveil très tôt ce matin… 7h 😁 ! Ben oui, nous voulons avoir le temps de profiter une dernière fois de notre petit déjeuner quatre étoiles à volonté. Gâteaux, viennoiseries, crêpes, fromages, olives, œufs au plat… Pas de quartier, on ne se refuse rien ! Après moult réflexions, nous avons demandé à l’hôtel de commander un taxi (assez grand pour embarquer nos cartons énormes) pour nous amener directement à l’aéroport. C’est plus cher que de prendre le bus, mais comment amener nos encombrants cartons et nos sacs à l’arrêt de bus ? Impossible. Notre conducteur de taxi nous conduit en mode Schumacher à l’aéroport à 30-40 minutes de là pour environ 30 euros. Bonne surprise, à l’enregistrement des bagages, Turkish Airlines ne nous fait pas payer d’extra pour les vélos. Sans doute un oubli de l’hôtesse alors… 🤫 On ne dit rien !

Clap de fin

Et voilà, cette fois-ci c’est vraiment la fin des vacances… Sauf pour nos estomacs qui vont pouvoir se reposer après toutes ces aventures culinaires. Depuis notre hublot, nous survolons le Danube et toutes ces villes que nous avons traversées. Il est agréable de se remémorer notre voyage… et étonnant de parcourir en quelques heures en avion ce que nous avons mis plus de deux mois à faire en vélo !

Félicitations à ceux qui sont arrivés à la fin de ce long article ! Qu’il est difficile de résumer une ville aussi riche qu’Istanbul ! Nous pouvons maintenant faire le bilan à tête reposée de ces deux mois et demi de voyage, ce qui fera l’objet d’un nouvel article, celui-ci étant déjà bien trop long.

6 Comments

  • Mauricette

    Bonjour , génial votre récit sur Istanbul , ça donne envie ,les photos sont magnifiques.Et merci pour l’ensemble de votre blog que j’ai suivi assidûment
    Mauricette

  • Kévin

    Merci à vous deux pour avoir aussi bien décrit votre parcours !! Je viens de suivre l’Ev6 jusqu’à budapest. Votre blog m’a bien inspiré pour trouver des campings et des bonnes adresses pour manger ! 😉

  • Johana

    Bonjour! Je me prépare pour l’EV6, je sens que votre blog va être ma mine d’or! Petite question, qu’est-ce qui a fait que vous avez quitté l’EV6 à Ruse et finit votre périple à Istanbul plutôt que d’aller jusqu’à la mer noire? Merci!

    • Charles-Henry

      Salut Johana !
      Ravis que notre blog te soit utile pour ta préparation à l’EV6 !
      Nous avons abrégé car on trouvait que l’itinéraire manquait d’intérêt sur la fin, et surtout que les routes pouvaient être assez dangereuses par moment !

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