Ce matin, la seule règle c’est qu’il n’y a pas de règle ! On a désactivé le réveil, on prend notre temps pour petit déjeuner avec Anne et Janek et on se prépare tranquillement. On écrit aussi l’article puisqu’on a préféré s’endormir comme des loques hier soir. C’est ça aussi les vacances bon sang de bonsoir ! 😁
Aujourd’hui, nous ne savons pas encore jusqu’où nous voulons aller mais nous savons par où nous voulons passer : le parc national Kopacki Rit, l’un des plus grands marais d’Europe. Un chemin alternatif de l’EuroVélo 6 y passe.
Après un petit bout de route, nous arrivons sur la digue qui traverse le parc. Rapidement, nous voyons que la faune se diversifie avec de nombreux oiseaux qui volent de part et d’autres. Plus nous nous enfonçons dans le parc, plus la nature est marécageuse et sauvage. De notre digue, nous sommes un peu frustrés de n’entrevoir que des bribes de ces marais qui fourmillent de vie.
Nous décidons donc d’emprunter un petit chemin pour pique-niquer dans le lit d’une large rivière asséchée. Nous sortons nos petites courses faites à l’épicerie de Suza : du pain, des tranches de gouda et de kulen pour Charles, un saucisson sec local légèrement pimenté. Quand soudain, un cerf sort des bois sur la rive opposée, à une trentaine de mètres de nous, et se roule dans la boue pour se rafraîchir. On est impressionnés par la taille de l’animal et de ses bois ! Va-t-il tranquillement faire sa sieste devant nous ? Nous a-t-il vu ? Visiblement non, il nous fixe deux secondes puis détale aussitôt (nous n’avons malheureusement pas eu le temps de capturer l’instant). Bien contents de notre rencontre, nous explorons les environs et nous repérons un petit serpent dans l’eau. En repartant, des centaines de petites grenouilles sautent sous nos pas. Nous n’avions pas vu de coin aussi sauvage depuis le début de notre périple ! On reprend notre digue satisfaits. Le chemin n’est pas goudronné, mais il est largement praticable pour des cyclotouristes.
En fin de journée, non rejoignons Osijek, la 4ème plus grande ville croate. Nous ne sommes pas charmés par les lieux mais nous n’avons pas eu le temps de vraiment visiter. De nombreux bâtiments sont décrépis. Rappelons également que nous roulons dans une zone qui a été en guerre au début des années 90. Ceci explique peut être celà. Nous en saurons sans doute plus dans notre prochain « free tour » à Belgrade. En attendant, nous profitons de l’ambiance d’Osijek by night dans un restaurant.
Article mis en selle via smartphone.
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"On s'est bien marais" on sent bien l'article écrit et murit du matin 😉😁
L'étang sont durs mais qu'est ce qu'on se mare !