C’est avec un petit pincement au cœur que nous quittons Budapest et notre cocon douillet. Mais nous repartons sur de bonnes bases : le linge sent bon la lessive, les corps sont reposés et Charles s’est délesté de ses 3 kg de poils qui lui servaient de barbe. Heureusement que les batteries sont pleines car la journée va être longue…
Il faut d’abord sortir de Budapest, ce qui n’est pas une mince affaire tant la ville n’est pas adaptée aux cyclistes. Nous nous retrouvons ensuite sur des pistes cyclables de plutôt bonnes qualités. La signalétique de l’Euro vélo 6 est aléatoire, mais nous avons pris l’habitude de vérifier régulièrement le chemin sur nos cartes. Finalement, c’est la chaleur qui fait ralentir Cécile en milieu de journée sur une route très empruntée en plein soleil. Nous n’avons pas eu aussi chaud depuis la France. Ce genre de chaleur qui te fait fantasmer sur des citronnades bien fraîches…
Après la pause pique-nique nous reprenons du poil de la bête et nous passons même le cap des 3000 km ! Nous rencontrons un allemand qui a un objectif bien plus grand : rejoindre la Thaïlande ! Ce n’est pas tous les jours que nous rencontrons des cyclotouristes avec des objectifs si ambitieux… Chapeau !
Au bout d’un moment, la qualité des chemins nous fait ralentir. Nous hésitons à une bifurcation entre trois chemins. On choisit d’abord celui de droite, indiqué comme le chemin principal sur la carte papier. La petite piste bétonnée se transforme vite en chemin broussailleux impraticable. On revient donc sur nos pas pour rejoindre le chemin du milieu : une digue d’herbe bosselée qui nous secoue comme des pruniers. On décide alors plus loin de rejoindre la troisième option, le chemin de gauche. On se retrouve sur une nationale dangereuse, très empruntée avec des bas côtés en piteux état. Finalement, aucun des chemins n’est adapté au cyclotouriste… Merci la Hongrie !
Toutes ses pérégrinations nous ont fait perdre du temps, le soleil commence à décliner, notre éclairage est insuffisant pour rouler de nuit et aucun camping est indiqué avant Dunafoldvar. La pluie se fait aussi menaçante, mais heureusement nous ne recevons que quelques gouttes. Les grandes flaques des chemins ont cependant retapissé Cécile et son vélo. Nous pédalons avec force et véhémence pour atteindre le camping avant la nuit et c’est épuisés que nous y parvenons.
Article mis en selle via smartphone.
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Question à Charles: Ta force venait elle de ta barbe???? Ne te sents tu pas trop nu???
Si, je me sens un peu nu. En tout cas, je suis maintenant plus léger et aérodynamique ! 😂