Tour du Mont Blanc

Tour du Mont Blanc (TMB) étape 2/4 : de Champex-Lac à Arvier

Le jour se lève, nous nous réveillons assez tôt et pourtant tous nos voisins randonneurs ont déjà levé le camp. La seconde journée de notre tour du Mont Blanc s’annonce longue avec le col du Grand St Bernard (alt. 2473m) en point d’orgue !

La descente de Champex jusqu’en bas de la vallée fait plaisir pour commencer la journée, surtout que la température est clémente. Nous rejoignons la route menant au fameux col, la circulation y est plutôt importante mais ça reste correct. La pente est régulière et douce. Il y a de longs passages en tunnels qui protègent la route de la neige et éboulements, le bruit des véhicules résonne, pas très agréables à rouler. La fin de ces tunnels est marquée par la retenue du barrage des Toules. Une pause s’impose avant d’attaquer le dur.

La partie suivante se fait sur une route plus petite et moins fréquentée car la plupart des voitures et camions empruntent le tunnel qui passe sous le col du Grand St Bernard, interdit aux vélos. Le paysage devient plus sauvage, plus hostile. La température baisse et on aperçoit des névés par endroit. Quentin me met une misère et prend un malin plaisir à doubler des cyclistes ayant des vélos de compèt’ alors que lui est chargé de sacoches avec un bon vieux cadre acier. Je fais pas mal de mini pauses de quelques secondes. Ce col avec ses 1600m de dénivelé positif se mérite! J’arrive au sommet vers 13h, Quentin aurait presque eu le temps de visiter le musée du St Bernard en m’attendant. Le col est bien beau et marque la frontière avec l’Italie 🇮🇹 Nous mangeons au restau côté italien et ne résistons pas aux gnocchis gratinés et tiramisu… Ah l’Italie…

Nous avons fait une bonne pause et repartir est difficile. Nous nous sommes refroidis et à plus de 2400m d’altitude il fait frisquet, même en juillet ! Le coupe vent est de rigueur. La descente est magnifique, et l’enrobé plutôt de qualité. On prend notre pied à descendre pleine balle, mais avec un vélo chargé il faut rester vigilant, éviter les pièges de la route et ne pas faire chauffer les freins. C’est la régalade jusqu’au village de St Rhemy, où nous faisons une petite pause barre-visite.

La suite de la descente jusqu’à Aoste est bien moins funky. Le chemin le plus efficace est d’emprunter une grande nationale mais elle est très fréquentée et franchement pas adaptée aux cycles. Dès que nous avons eu la possibilité d’en sortir, nous l’avons fait. Alors oui, ça nous a pris plus de temps et rajouté un peu de dénivelé mais c’était la meilleure option.

Une fois arrivés à Aoste, que nous n’avons pas pris le temps de visiter, l’atmosphère change. La température, les façades colorées et les palmiers donnent un air de Provence à cette ville alpine entourée de hautes montagnes. Le chemin pour rejoindre Arvier, notre objectif du jour, n’est pas foufou. Très urbain et longeant une route assez fréquentée. Ça ne nous empêche pas d’observer la multitude de châteaux tout autour de nous.

Arrivés à Arvier vers 18h, nous posons la tente au camping, presque désert. Après une bonne douche, nous déambulons dans le vieux centre de ce petit village qui ne paie pas de mine au premier abord mais qui a finalement son charme. Nous croisons une pizzeria, avec une terrasse…et une tireuse à bière. LA récompense de la journée. Repus, il est temps d’aller pioncer.

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