Eurovelo 6,  Hongrie

Jour 46 : de Gyor à Komarom (62 km)

Nous nous réveillons ce matin un peu la tête dans le c*l. Toute la nuit, un orage a décidé d’abattre sa foudre et ses averses sur nous. C’était ambiance David Guetta avec le stroboscope dans notre tente ! Du coup, la nuit ne fut pas vraiment reposante. La pluie cesse vers 9h et nous avons même le droit à quelques rayons de soleil. On en profite pour faire sécher la tente, qui a bien fait son job face aux 40mm d’eau qui sont tombés depuis minuit.

Rendez nous le soleil !

Le temps de tout rempaqueter et papoter avec nos voisins de camping, Maryse et Serge, nous donnons les premiers coups de pédale vers 11h. Bien tard pour abattre des kilomètres! Nous traversons le centre ville de Gyor qui est plutôt sympa puis sa zone industrielle, qui l’est beaucoup moins ! L’horizon devient menaçant, pas manqué la pluie s’abat sur nous quelques minutes plus tard. Nous trouvons refuge sous le perron d’un supermarché, où nous décidons de manger en espérant que la météo se calme. Bingo, nous repartons sous un ciel un peu plus clair.

Bain de boue

Le tracé nous fait emprunter de la route, à la fréquentation plutôt faible ce dimanche. Les quelques bleds que nous traversons ne présentent aucun intérêt, vraiment aucun. D’ailleurs, Charles n’a quasiment pas pris de photos tellement il n’y a rien à voir. Assez vite, le balisage nous fait sortir des sentiers battus. Effectivement, terminé le goudron… Nous voilà dans un bourbier au milieu des champs à slalomer entre les mares de boue qui se sont formées suite aux orages de cette nuit. C’est la galère. Charles fait le malin en essayant de rouler dans les flaques, jusqu’à ce qu’il chute presque entièrement dans l’eau avec son vélo. Cécile, elle, est plus prudente et pousse dans le bas côté dès que nécessaire. Un peu plus tard, nous nous apercevons que le balisage ne nous fait pas passer par les chemins de nos cartes. Bref, nous n’avançons pas vite et devons revoir notre objectif à la baisse pour aujourd’hui, qui était initialement Esztergom. D’ailleurs, une raison de plus pour s’arrêter plus tôt est le soleil qui se couche comme les poules maintenant. Il fait presque nuit noire à 20h !

Bain de souffre

Nous décidons de poser notre tente à Komarom. Bonne surprise, le camping est accolé à une station thermale. Nous découvrons les thermes hongrois. Ici, des bassins en intérieur et extérieur avec de l’eau jusqu’à 38 degrés, c’est l’idéal après une journée comme celle-ci ! Nous observons les gens. Certains lisent, d’autres roupillent ou encore boivent l’apéro, ça n’a pas vraiment l’image vieillote des cures de France. En revanche, les bijoux de Cécile n’ont pas apprécié… Le souffre contenu dans l’eau les a complètement décolorés !


Article mis en selle via smartphone.

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